Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 12:39

La genèse de cette nouvelle histoire… une énième idée lumineuse de notre Patou ! Régis n’avait aucune idée, à l’époque, s’il se relancerait ou non sur les 42,195 km mythiques – nous étions juste avant le marathon de Lyon – mais Patou était déjà inscrit à celui de Rome. Ville, à priori, proche de chez nous (sic) et, parait-il, l’un des plus beau parcours urbain du monde (évaluation officielle par le site orangevoyage.fr). Bref, Régis avait-il vraiment le choix ? Il s’y est inscrit et moi, je décidais de les accompagner. Au final, nous avons privilégié l’heure d’avion aux 10 heures de voiture, et c’est bien là que commence l’aventure…

099

Le Colisée, Site de départ et d'arrivée de ce marathon

 

Comment vous expliquer ce que peut donner un Patou en avion ? J’aime employer l’expression très imagée « tendu comme un string » ! Mais là, dans le cas du Gourguech, nous sommes bien loin de la vérité ! L’embarquement, le décollage, l’atterrissage, les turbulences, aussi infimes soient-elles, tout est synonyme de stress et d’appréhension. Si cela nous a permis de ne pas l’entendre durant plus d’une heure, nous le préférons sur la terre ferme.

 

Trèves de plaisanterie, c’est sous un soleil franc – instant assez rare durant ces quelques jours – que la capitale Italienne nous accueille. Cette ville est une grande découverte pour tous les trois et, malgré une méconnaissance de l’Italien et un Anglais relativement pauvre, nous trouvons, sans trop de difficulté, le moyen de nous rendre en centre-ville. L’heure de bus nous permettra de découvrir une banlieue Romaine similaire à celles des mégalopoles Françaises avant de pénétrer dans le centre qui nous laisse un peu sur notre faim. Nous savons pertinemment que les environnements de gare ne sont pas les meilleurs quartiers urbains mais un très bon restaurant va nous faire entrer de de la meilleure des façons dans la capitale des tifosis.

S’orienter dans cette ville ne s’avère, au final, pas très difficile. Le métro, à deux lignes, quadrille parfaitement un centre urbain qui ne s’étend pas tant que cela. Nous découvrons une ligne B, digne des années 80 dans l’hexagone, qui nous emmène dans le quartier Eur, construit pour l’exposition Universelle de Rome et souhaité par Mussolini, pour le retrait des dossards. A la station, alors que les sacs ASIC’S vert et bleu offerts par l’organisation nous servent de guide vers le Palais des Congrès, le côté rudimentaire – pour ne pas dire hors d’usage - des infrastructures tranche avec l’architecture très carrée, volonté de l’ex-dictateur Italien.

11 000 paticipant(e)s au marathon, 2 000, sur le 5 km amis il ne nous faudra, pourtant, qu’une dizaine de minutes pour retirer dossards et cadeaux. L’organisation semble rodée par les 18 années précédentes et ça ne fera que se confirmer durant tout le Week-end.

086

Un petit tour par le village du marathon, quelques photos et de belles parties de rire, avant de croiser une nouvelle fois Paolo et son épouse qui semblent nous suivre à la trace depuis le départ de Lyon.

Il est alors temps de découvrir notre gîte pour ce week-end Italien. Un coup de métro et l’aventure continue. La sortie à la station Bologna, l’inquiétude nous gagne un peu, et ce n’est pas simplement à cause du plan qui ne va pas assez loin à l’est pour nous guider. Le quartier me fait penser à la banlieue Londonienne. On ne se sent pas en insécurité, mais l’atmosphère ne nous semble pas tout à fait sereine. Le soleil décline fortement – il est 18h – et les façades ternes des bâtisses, à l’architecture pourtant travaillées, ne nous rendent en rien optimiste quant à notre point de chute.  La ville au 7 collines semble bien porter son nom, tant ses avenues semblent incapables de ne pas présenter de dénivelé. La perspective, inquiétante pour Patou & Régis, d’un marathon peu roulant semble se profiler.

088

Un café Italien... Serré !!!

 

La route est longue – il faut dire que nous n’avons pas pris le chemin le plus court – et les 19h approchent quand nous parvenons enfin à la Casa Di Giorgia. Le propriétaire, qui tient à un accueil personnalisé, devait nous attendre depuis un moment. Je lui avais indiqué notre heure approximative d’arrivée dans mon Anglais tout aussi approximatif et je me demande aujourd’hui s’il m’avait bien compris. Bref, si l’on en juge pas son état d’ébriété plus qu’avancé, l’attente avait dû être longue. L’échange avec un Italien à l’Anglais mangé par l’alcoolisation a été un grand moment. Comprendre où est le métro le plus proche, le restaurant que demandera Patou, ou la démo du café ne sera qu’une succession de scénettes plus tordante les unes que les autres. A un moment, je me suis même demandé s’il n’allait pas nous préparer le petit déjà dès le soir.

Bref en suivant ses indications, qui s’avéreront au final très pertinentes, nous avons trouvé la station de métro (à moins de 10 minutes de la chambre d’hôte) et le restaurant qui deviendra notre point de ralliement du week-end. Les pâtes vite avalées, il est alors temps de prendre congés, la journée de dimanche s’annonce longue et difficile pour mes deux amis.

22h14, on est au lit… pas certain que Daho voyait comme cela son week-end à Rome… une nouvelle nuit avec Régis (ca faisait un moment quand même) et Patou dans son lit bébé de cette chambre au plafond travaillé et à la décoration bricolée. Qu’importe, le confort et ma propreté sont là, la nuit se passera à merveille pour tous les trois, si bien que le concerto d’un Patou, râleur accompagné de sa Harpe virtuelle ne gâchera même pas notre réveil.

Un peu de stress au petit-déj, quelques rires et nous voilà en route pour le Colisée. Les espoirs de performance se mêlent à l’envie de, enfin, découvrir Rome et ses sites historiques qui classent – de façon subjective - son marathon parmi les 15 plus beaux du monde.

La population du métro donne le ton de la journée. Les rames sont remplies de sac bleu et vert, les tenues sont sans équivoques alors que certains visages montrent déjà des signes de tension. Régis et Patou, au sac près, se fondent parfaitement dans le moule. Mes vannes ne les font que sourire, et encore par pure amitié peu éloignée d’une marque de politesse, leurs regards se perdent souvent dans une sorte anxiété liée à ce qui les attend. Quand ce n’est pas une première, ce n’est plus une surprise.

L’ambiance autour du colisée est très festive. Des majorettes répètent  accompagnées de coureurs au sourire franc. Le stress semble être resté dans les souterrains du métro et les appareils photos sont de sortie pour immortaliser ce moment près d’un des plus beaux sites du monde. Deux-trois prises de vues et nous suivons la foule vers les sas de départ.

 

091 

Très vite je dois abandonner mes valeureux coureurs. L’organisation, certes rodée, donne la priorité aux coureurs au détriment du public, mais peut-on vraiment leur reprocher ? Il est donc juste 9h (départ à 9h30) quand je quitte mes deux champions finalement, moins livrés à eux-mêmes que moi. Je remonte les ultimes hectomètres de la course croisant plus le regard de coureurs tendus que de rires francs. Ces derniers instants, avant la course, je les connais et ce n’est vraiment pas ce que je préfère. Tout n’est que stress et interrogations sans réponse rassurante… Je comprends ces personnes qui, pour la grande majorité, n’ont comme prétention de simplement de finir. Parmi la foule je croise une nouvelle fois, au milieu d’un grand nombre de couples, Paolo et son épouse. L’idée m’effleure qu’un jour, j’aimerai partager ce genre d’événement avec ma chérie, mais en course à pied, ça reste du domaine du rêve.

103

Je rencontre un groupe de supporter stéphanois très sympathique avant de, plan en main, rattraper le kilomètre quatre qui me permettra de voir mes coureurs à plusieurs reprises. La ville ne m’enchante toujours pas même si les faubourgs de Rome, semblent cacher leurs trésors.  

105.JPG

L’attente se prolonge et je me refroidis. J’enfile le bonnet. Une nouvelle déception : Rome n’a pas le climat agréable que j’espérais.  Néanmoins, il ne pleut pas et la température est parfaite pour courir.  

Les premiers concurrents à passer sont les vélos couchés chaleureusement applaudis. S’en suit les « élites » qui courent à 20 km/h sous escorte motorisée. Ils sont impressionnants et beaux à la fois, leur foulée est aussi efficace qu’esthétique. Un autre monde où les coureurs qui jouent la gagne se comptent sur les doigts de la main (ce marathon est pourtant doté de 25 000 € au vainqueur).

Les premiers groupes, dossards rouges et oranges, suivent alors, avant que les verts (catégorie de Patou & Régis) se mêlent à un peloton qui s’est largement densifié. J’entends alors Patou, sans le voir, avant de l’apercevoir in-extremis. Régis, que je ne manquerais pas grâce à la tenue de Morestel bien flashie, suivra d’une poignée de minutes. Il est bien trop tôt pour faire des conclusions mais ils semblaient tous les deux bien rentrés dans leur course, concentrés et détendus… de bon augure pour la suite ?

J’ai décidé de ne pas prendre de photo, je sais que je ne les verrais pas autant qu’à Lyon… je suis là pour les encourager, pas pour faire un reportage. Je traverse un petit parc pour rejoindre le kilomètre 11.

A mon arrivée, les premiers vélos couchés sont déjà passés et les élites ne tardent pas à les suivre. Les groupes sont déjà moins denses au quart de la course et pour certains favoris, la course est déjà perdue. Je ne rate pas, cette fois, Patou que je trouve aérien, peu marqué, bien dans sa course… Il passe après une cinquantaine de minutes de courses ce qui le place parfaitement bien pour son objectif à 3 heures. Régis suivra quelques minutes plus tard avec le sourire. L’écart entre les deux est en phase avec leurs objectifs affichés (3h30 pour Régis) et je repars plutôt confiant. Une drôle d’idée me traverse alors l’esprit. Une idée folle que je chassais à grand coups de principes (« à la con » comme dirait quelqu’un qui se reconnaîtra) quelques jours plus tôt, voire quelques heures, auparavant… Est-ce un coup de folie, une lubie, un passage ??? Nous en reparlerons plus loin…

Je fais les deux kilomètres suivants en accompagnant l’interminable peloton. Les coureurs parlent beaucoup entre eux, signe d’une grande fraîcheur, et le nombre de féminines s’intensifie dans ce groupe qui devrait boucler – pour la majorité – le marathon à plus de 10 km/h (ce que j’appelle une perf).

110 

Je quitte les coureurs peu avant le kilomètre 14, pour rejoindre, à contre-sens des derniers kilomètres du parcours la Piazza de Venezia. Je me la joue touriste, admiratif des nombreuses richesses de cette ville mais manquant cruellement d’entretien. Je ne peux m’empêcher d’être déçu et le ciel qui se couvre à mesure que le vent s’intensifie n’arrange pas un tableau déjà terne. Le Capitole semble sortir du lot avec ses façades blanches et immaculées. La rue pavée le longeant  est, elle, plus entretenue tout comme les vestiges romains la bordant.

 

122

Les animations le long du parcours sont nombreuses et je m’attarde un peu sur un groupe de jeunes danseuses qui se déhanchent sur un rythme Italien bien connu pourrait-on croire avec ce public, massé en nombre, qui reprend le refrain en cœur.

Le kilomètre 39 est encore bien vide à cet instant de la course (1h15) et, alors que j’ai égaré le plan, je m’aventure vers la foule du kilomètre 35 (le parcours serpentant la ville nous permet de voir régulièrement les coureurs dans les ultimes kilomètres). Le groupe des Elites passera peu de temps après que je me sois installé. Toujours aussi fascinant de les voir évoluer à telle vitesse alors que l’arrivée se profile. Le groupe des hommes est encore composé d’une petite dizaine d’éléments alors que c’est beaucoup plus dispersé chez les féminines. Je me pose à côté de deux Américaines qui suivent leur mari pour admirer ces forçats du bitume jeter leurs dernières forces dans la bataille. Les foulées sont plus lourdes, les regards vides, certains coureurs marchent, d’autres, comme cet Italien qui, devant la pression d’un public chaleureux, ne s’arrêtera pas comme il l’avait prévu. Si son épouse ne pourra retenir ses larmes – n’oublions pas que le coureur n’est pas le seul à concéder à de nombreux sacrifices pour courir à ce niveau -,  ce n’est pas là que se terminera la course du coureur au dossard rouge.

Plus de peloton, seules des grappes de quatre ou cinq coureurs maximum, défilent sous nos yeux admiratifs et nos intenses encouragements. Quand j’aperçois Patou, je suis heureux de le voir dans les temps pour graviter autour des trois heures et surpris du peu de coureurs qui le précède. Il commence à « marquer », mais la foulée demeure efficace. Je hurle mes encouragements, il semble aussi surpris que moi de me retrouver (cela fait plus de 20 km qu’il ne m’a pas vu ou entendu) mais son petit signe, s’il ne cache rien de sa fatigue, laisse apparaître la lucidité nécessaire pour boucler les 6 derniers kilomètres. Je ne peux m’empêcher, en voyant Patou s’éloigner avant de disparaître au détour d’un virage à gauche où le public s’est massé en nombre, de penser à Régis que je ne pourrais plus voir avant l’arrivée. Comment va-t-il ? Dans quel chrono ? Bizarrement, je suis plutôt optimiste quant aux réponses potentielles à ces questions… Il n’empêche que j’aurai aimé pouvoir le booster une nouvelle fois mais ce ne sera malheureusement impossible si je veux retrouver Patou après la ligne.

 

132  

Je me dirige vers le kilomètre 39 où les premiers semblent avoir fait la différence. Le décor est magnifique sur la place de Venise. Quel dommage que les coureurs, bien entamés à ce moment de la course, ne puisse réellement en profiter. Le passage des coureurs se fait assez loin de nous puisque l’avenue est très large et que la corde est à l’opposé des barrières derrière lesquelles je me suis posté. Quand je vois Patou arriver, je sens de suite qu’il est dans le dur. Je hurle mes encouragements, à en perdre la voix, mais mon apport n’est que bien maigre. Il ne reste qu’un peu plus de deux kilomètres et il est temps que ça se finisse pour un Patou qui est allé, comme à son habitude, au bout de lui-même !

149 

Je m’active alors pour rejoindre l’arrivée où, mauvaise surprise, un sas de 300m de long après la ligne est interdit aux spectateurs. Une fois de plus, la priorité va aux coureurs qui peuvent alors, tranquillement, récupérer leurs sacs ou récupérer tout court, avant que les proches ne leur saute dessus. On ne peut, une nouvelle fois, pas en vouloir à l’organisation certes, mais pour nous, c’est moi qui ai les sacs. Plusieurs personnes tentent de passer, en vain, quand je vois des coureurs enroulés dans une couverture de survie (fournie par l’organisation et pas liée à des abandons potentiels). Je m’adresse, dans un Anglais toujours aussi approximatif, au gardien du temple, tentant de lui expliquer que mon ami a abandonné sur blessure et que je dois aller lui donner ses affaires… Je m’attends alors à une expulsion dans les règles mais, après m’avoir jaugé, il s’écarte et me laisse passer… Enorme… Je suis seul, avec les officiels de team, à avoir accès à cet espace privé, réservé aux courageux marathoniens…

Je croise tous ces champions (en moins de 3h), le regard vide, la démarche hésitante mais le sourire qui rend la médaille pendue autour de leur cou encore plus belle. Je parviens près de la ligne quand le chrono officiel affiche 3h00… Je tente d’apercevoir Patou. Dans ce troupeau de couleur aluminium, chaque coureur semble avoir perdu son originalité. Ils se ressemblent tous et je n’ai aucune idée du chrono potentiel de Patou. Il ne faudra pas dix minutes pour que je l’aperçoive enfin, marqué, usé et déçu… C’est tout Patou cela, il fait un marathon en 3h07 (soit 20 minutes de mieux qu’à Lyon) et la seule chose à laquelle il pense ce sont les 2 minutes de trop par rapport aux minimas France. Je le serre chaleureusement dans mes bras, le félicite, le réconforte et attend ses premières impressions. Tout montre qu’il est allé au bout de lui-même, qu’il a tout donné et, déjà, il réfléchit à ce qui lui a manqué. Je tente de l’aider à se focaliser sur la performance qu’il vient de faire et, après s’être couvert et ravitaillé, il commence enfin à savourer plutôt que regretter.

Le chrono tourne et j’espère, de tout mon cœur, que Régis passera sous les 3h30… Même 3h29mn59sec me conviendraient. Les sacrifices et l’assiduité à l’entrainement malgré les « parasites » extra sportifs mériteraient bien un tel chrono. La course à pied est loin d’être une science exacte et il n’est pas rare qu’un second marathon se passe plus mal qu’un premier. Ses 3h35 de Lyon avaient mis la barre bien haute et rendent la performance encore plus complexe.

Le chrono indique 3h29 quand Patou le voit, sortir du sas d’arrivée… Il y est arrivé !! Seul, sans encouragement, il a fait la course qu’il fallait, a géré et termine dans un temps canon de 3h27. Je suis heureux et on ne peut plus fier de mes deux guerriers et pourtant… alors que Patou, qui récupère peu à peu, et Régis, étonnant de fraîcheur, échangent sur leur course, leur ressenti, la difficulté ou les particularités du parcours, je me sens mal, pas à ma place… Patou mettra quelques minutes à s’en apercevoir et à me le faire savoir. Il a raison, il commence à connaître le bougre, je ne suis pas dans mon assiette, comme exclu de cette belle fête à laquelle j’ai pourtant, à ma façon, participé… Je n’y suis pas, je n’ai rien à dire, je n’ai pas couru le marathon et je le regrette. J’avais hésité lors des inscriptions mais je m’étais rangé derrière mon amour de la nature et de la montagne… Foutaise !!! J’aurais dû le faire, courir cette distance reine et, quelque-soit le chrono, j’aurais eu des choses à raconter ou à échanger avec mes amis. Au lieu de cela, je n’ai rien à dire et me renferme haïssant mon manque de courage et enviant mes valeureux amis.

154

La réflexion du kilomètre 12 n’était donc pas que feu de paille. Je veux courir un marathon, un seul, histoire de ne pas être passé à côté de cette distance reine. Discutez avec n’importe quel novice, il ne sait pas spécialement ce qu’est un Ultra Trail, un 100 km ou un 24h mais un marathon OUI !!! Patou et Régis semblent en tous cas ravis que je prenne part, en tant qu’acteur cette fois, à leur prochaine aventure…

Une fois la phase pseudo dépressive dépassée, une douche a suffi aux deux champions pour découvrir Rome, le Vatican et sa cathédrale aussi majestueuse que le prix de ses paninis, le parc de la Villa Borgese… La fatigue et un « négative spirit » nous ont empêchés de profiter pleinement et d’apprécier à sa juste valeur cette ville chargée d’histoire et de légendes… Au final, c’est dans le même restaurant que la veille que nous avons dignement – trop – fêté ce magnifique week-end entre amis. 165

Lundi 18 mars 2013, 16h, nous retrouverons le sol Français. Il pleut, la température est basse mais nous sommes heureux de retrouver notre pays, nos enfants et nos épouses… Ces dernières que je ne peux que saluer en guise de conclusion. Quelle chance nous avons d’avoir des femmes aussi tolérantes qu’elles ! Notre entrainement prend déjà beaucoup de temps sur la vie de famille mais elles nous laissent partir, entre potes, des week-ends entiers pour assouvir notre passion… Un seul mot, si faible soit-il, me vient à l’esprit : MERCI !!!

187

Partager cet article
Repost0

commentaires

H
Les courses sur route et les trails ne sont pas incompatibles.<br /> La grande différence sur la route est le chrono qui sert de référence, de maitre étalon contre soi même. Un chrono sans pitié, imperturbable à nos efforts et à nos doutes. Un chrono pour qui<br /> marcher est signe de défaite, de déconfiture.<br /> Gagner ou perdre 2 minutes, n'a aucune importance en trail où tout est relatif. Sur marathon 2 minutes peuvent permettre de passer sous la barre des ...<br /> <br /> Tu as raison, il faut y aller maintenant.<br /> A te lire quand tu feras ton premier marathon... en moins de ...?
Répondre

C'est Quoi Ce Blog ???

  • : Trail & Montagne.... Par Greg
  • : La course nature, le Trail et la course de montagne vu de ma fenêtre....
  • Contact

Billet du jour...

UTMB

En mode reprise.... Objectif UTMB !!!

 

                               Piste GlobeRunners Quadri

Recherche